Le rapport a débouché sur la création début 1981 de deux organismes de recherches : l’OFCE de type universitaire et l’IPECODE (aujourd’hui REXECODE) proche du patronat puis, quelques mois plus tard, par la mise en place de l’IRES, au service des organisations syndicales.
Pierre Mauroy, alors Premier ministre, a eu l’intention de créer un institut commun pour les syndicats. Il l’a fortement encouragé, soutenu activement par le déblocage des moyens indispensables à la recherche : locaux, mise à disposition de personnel, financement.
Henri Guillaume, conseiller technique au cabinet de Pierre Mauroy, à qui le dossier a été confié, a pressé les organisations syndicales à se mettre d’accord et posé deux conditions à l’obtention de la subvention publique : premièrement, tous les syndicats représentatifs des salariés devaient être partie prenante, et deuxièmement, une aide directe à la recherche ne serait accordée que si il existait une structure commune.
L’IRES dans sa configuration actuelle, est le seul organisme à représenter lles syndicats dans leur ensemble et à être financé par des fonds publics, qui participent ainsi structurellement du soutien au débat et dialogue social.