La Nouvelle-Calédonie est dotée d'une riche tradition syndicale : les syndicats sont militants et les relations professionnelles se retrouvent fortement politisées. Cette politisation s'explique notamment par le militantisme kanak et son engagement anticolonial en contre-champ du partenariat social mis en place dans le cadre de la politique du « destin commun » émanant de l'accord de Nouméa ; plus largement, elle s'explique par la permanence de fortes inégalités et des revendications de rééquilibrage économique et social et de lutte contre la vie chère qui leur sont rattachées.