Dans le contexte d'un nouveau cycle de protestation, la socialiste Michelle Bachelet est arrivée au pouvoir en promettant de réformer substantiellement les institutions héritées de la dictature chilienne. Cet article s'interroge sur l'engagement de ce nouveau gouvernement quant à la réforme du droit de travail, l'une des « enclaves autoritaires » les plus résistantes. Il cherche également à identifier les enjeux, les déplacements idéologiques et les conflits sociaux encadrant ce débat.