La Grèce est depuis cinq ans enfermée dans la « prison de la dette ». C’est en effet au nom de la dette que lui sont imposés des plans d’ajustement qui n’ont d’autre effet que de maintenir le pays dans une profonde récession économique qui s’accompagne d’une dégradation générale des conditions d’existence. Après une rapide mise en perspective, cette chronique propose une analyse de la mise en œuvre du troisième « mémorandum » adopté au mois d’août dernier, à la lumière des travaux de la Commission pour la vérité sur la dette 1, des recommandations de diverses institutions internationales. Enfin, elle fait le point sur la réforme des retraites autour de laquelle se cristallise aujourd’hui la confrontation entre le gouvernement grec et les créanciers.