Le syndicalisme britannique a mis en œuvre sa stratégie d’organising face à une diminution massive des adhésions et à l’hostilité des gouvernements conservateurs. Cette politique a engendré dynamisme et innovations, mais elle s’est heurtée à des résistances internes qui expliquent le caractère limité de son champ d’application et de ses résultats. Le problème reste posé de la création de structures syndicales autonomes qui puissent traduire la diversité des valeurs, des besoins et des formes de mobilisation de la main-d’œuvre précaire.