Aux bonnes performances quantitatives du Royaume-Uni en matière d’emploi et de chômage, on oppose souvent la précarité de l’emploi et la mauvaise qualité du travail qui caractériseraient ce pays. Si les comparaisons internationales mettent en évidence la médiocrité des statuts d’emploi, elles fournissent des résultats contradictoires mais plutôt favorables en ce qui concerne la qualité du travail. Un rapport commandé par Theresa May a confirmé récemment ce contraste. Théoriquement consacré à la qualité du travail (Good Work), le rapport concentre ses (modestes) propositions sur les garanties qui pourraient être accordées dans les formes les plus précaires d’emploi.