Depuis la crise de 2008, les principaux minima sociaux à destination de la population d’âge actif n’ont pas fait l’objet de réformes de grande ampleur. À l’occasion du processus budgétaire annuel, les gouvernements ont multiplié en période de récession économique des mesures de réduction des droits, partiellement compensées par un rétablissement des plafonds à partir de 2012. Dans ce contexte, les organisations syndicales ne cessent de dénoncer les reculs sociaux mais peinent à peser dans le débat public.