Les États-Unis recourent de manière croissante et privilégiée à l’immigration temporaire de travail au prétexte d’une pénurie de main-d’oeuvre dans certains secteurs, pas toujours avérée. Les travailleurs étrangers bénéficiaires de ce type de visas subissent des conditions de travail particulièrement dégradées, du fait de leur dépendance économique et juridique aux employeurs, notamment dans l’agriculture et les services à bas salaire. Face à cette situation, les syndicats, particulièrement affaiblis, sont favorables à une limitation et un meilleur contrôle de ces programmes. Toutefois, ils ne sont guère à l’initiative dans ce domaine, et n’engagent que peu d’actions de mobilisation en faveur de ces travailleurs.