Deux notes complémentaires récemment publiées par l’Institut des Politiques Publiques apportent un éclairage original pour les débats relatifs à la réforme de l’assurance chômage. A l’aide de techniques sophistiquées d’exploitation de données statistiques, les auteurs fournissent des informations riches d’enseignements sur son impact redistributif. Ces résultats sont mobilisés pour préconiser la généralisation d’un système de bonus-malus à l’ensemble des employeurs. On serait tenté d’y voir un point d’appui précieux à une revendication qui est soutenue de longue date par l’ensemble des organisations syndicales. Toutefois, les thèses sous-jacentes paraissent être en contradiction avec l’expérience historique et avec les fondements théoriques de l’assurance chômage.