Qui sommes-nous ?

L’Institut de recherches économiques et sociales (Ires) est une association au service des organisations syndicales représentatives des travailleurs. Sa fonction est de répondre aux besoins qu’elles expriment dans le domaine de la recherche économique et sociale.

L’Ires mène essentiellement deux types de travaux : des recherches et des analyses développées par son équipe pluridisciplinaire de chercheurs et des travaux de recherche propres à chaque organisation syndicale, regroupés au sein de l’agence d’objectifs.

Par son positionnement institutionnel et la nature des travaux de recherche qu’il conduit, l’Ires contribue à éclairer le débat social par des analyses et approches comparatives rigoureuses.

Il promeut une approche originale des relations entre la recherche et le monde syndical, sur des sujets qui appellent expertise, débat et controverse scientifique. C’est un lieu de recherche, d’expertise sur le monde syndical et pour le monde syndical, engagé dans des activités internationales et européennes, qui contribue à la reconnaissance de la place du travail et du monde syndical.

Téléchargez la présentation de l’IRES / Download the IRES presentation
Téléchargez le rapport Guillot :
« Mission d’évaluation relative au positionnement de l’Ires et à l’impact de ses travaux.
Une convergence à saisir pour accroître les apports et la visibilité de l’Ires » 

Téléchargez le rapport d’évaluation de Philippe Dole : « L’Ires, un instrument scientifique et prospectif »
Téléchargez le Dossier d’inauguration de l’Ires (novembre 1982)

Histoire

À la fin des années 1970, une série de rapports publics se sont inquiétés du monopole administratif dans le domaine de l’expertise économique et sociale. Le rapport de René Lenoir et de Baudouin Prot commandé par Valéry Giscard d’Estaing en 1979 a joué un rôle de déclencheur dans la recherche de la démocratisation de l’analyse économique et sociale en France.

Ce rapport préconisait la création en France de plusieurs instituts de conjoncture économique indépendants du gouvernement à l’exemple de ceux existant à l’étranger, notamment en Allemagne.

Le rapport a débouché sur la création début 1981 de deux organismes de recherches : l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), un organisme de recherche, de prévision et d’évaluation des politiques publiques et l’IPECODE (aujourd’hui COE-REXECODE) proche du patronat puis, en 1982, sur la mise en place de l’IRES, au service des organisations syndicales.

Pierre Mauroy, alors Premier ministre, a eu l’intention de créer un institut commun pour les syndicats. Il l’a fortement encouragé, soutenu activement par le déblocage des moyens indispensables à la recherche : locaux, mise à disposition de personnel, financement.

Henri Guillaume, conseiller technique au cabinet de Pierre Mauroy, à qui le dossier a été confié, a pressé les organisations syndicales à se mettre d’accord et posé deux conditions à l’obtention de la subvention publique : premièrement, tous les syndicats représentatifs des salariés devaient être partie prenante, et deuxièmement, une aide directe à la recherche ne serait accordée que s’il existait une structure commune.

L’IRES dans sa configuration actuelle, est le seul organisme à représenter les syndicats dans leur ensemble et à être financé par des fonds publics, qui participent ainsi structurellement du soutien au débat et dialogue social.

Missions

L’IRES a pour mission de leur apporter des éléments d’appréciation et d’analyse sur l’ensemble des questions économiques et sociales nationales, européennes et internationales qui intéressent les organisations syndicales. Il a vocation à se situer sur des réflexions de moyen et long terme, de nature sociale, économique, environnementale. Pour ce faire, l’IRES est constitué d’une équipe de recherche pluridisciplinaire (économie, sociologie, science politique, histoire…) produisant des analyses et recherches ; il soutient l’effort de recherche des organisations syndicales via l’agence d’objectifs ; enfin, son centre de documentation met à disposition de nombreuses ressources sur les thèmes d’intérêt des organisations syndicales.

Une activité de recherche autour de 4 groupes de travail

Les travaux de l’équipe de chercheurs s’insèrent dans le cadre d’un programme scientifique de recherche, défini en lien avec les organisations syndicales, et décliné autour de quatre grands axes, qui correspondent aux groupes de travail : emploi et structures productives, relations professionnelles, revenus et protection sociale, travail. L’équipe de recherche est pluridisciplinaire. Elle comprend des économistes, des statisticiens, des sociologues, des politologues et des historiens.

  • Les travaux du Groupe Emploi et structures productives portent sur les évolutions et transformations de l’emploi et des systèmes productifs, les stratégies des groupes ainsi que les grandes questions macroéconomiques.
  • Le Groupe Relations professionnelles analyse l’évolution des relations professionnelles, de la représentation des travailleurs, des employeurs, des négociations collectives notamment au travers de comparaisons internationales.
  • Les travaux du Groupe Revenus et protection sociale portent sur la formation, la distribution et l’évolution des revenus, les dynamiques salariales et la protection sociale.
  • Le Groupe Travail mène des recherches sur les transformations des conditions de travail, les dispositifs de sécurisation des projets professionnels et d’accompagnement des individus.

Le soutien de l’effort de recherche des organisations syndicales via l’Agence d’objectifs

La programmation et la réalisation des études de l’Agence d’objectifs sont menées par chaque organisation syndicale. Les résultats sont mis à la disposition de l’ensemble du mouvement syndical et du public.

 

Des ressources documentaires mises à disposition par un Centre de documentation

L’IRES dispose enfin d’un centre de documentation, qui a pour fonction de soutenir le programme de recherches de l’IRES et de répondre aux demandes du mouvement syndical, en complément des centres d’information et de documentation des organisations syndicales.

Moyens

 

Les ressources de l’Institut sont assurées par une subvention publique de l’État et par des conventions de recherche. Son budget est de l’ordre de 2,8 millions d’euros. Il permet de financer l’effort de recherche des organisations syndicales, via l’agence d’objectifs, et de faire fonctionner le centre commun de recherche et de documentation, composé d’une équipe de recherche et d’un pôle de soutien à la recherche et de services généraux.

L’équipe de recherche se compose d’une vingtaine de chercheurs permanents et associés, issus de différentes disciplines : économie, sociologie et science politique notamment.