Le rapport appréhende les organisations patronales comme un espace de représentation discontinu, fait de zones denses et d’autres qui le sont beaucoup moins. Plus qu’un « dispositif associatif », l’espace de représentation patronale en contient de plusieurs sortes, reflétant une plus ou moins grande densité. L’étude est composée de six chapitres exposant une diversité de thématiques. Cette variété a incité l’équipe à rechercher des problématiques transversales permettant non seulement une logique d’exposition commune mais aussi de tirer quelques enseignements généraux de l’étude. Dans la lignée de Schmitter et Streeck (et au prix de quelques adaptations), le rapport interroge la capacité des organisations patronales (OP) à représenter sous le signe d’une double logique de cohésion et d’influence. Ces deux dimensions constitutives de l’action collective patronale, conduit à un paradoxe opposant une cohésion très faible à une influence dans la société qui ne saurait être tenue pour secondaire.