Charte éditoriale de la Chronique

Présentation

La Chronique internationale de l’IRES est une publication trimestrielle fondée en 1989. Sur les quatre numéros, trois accueillent des articles variés et le dernier, qui paraît généralement en décembre, est un numéro spécial consacré à un thème particulier (le secteur du transport individuel de personnes en milieu urbain à l’épreuve des plateformes numériques, les mobilisations sanitaires des États et de l’Union européenne face à la première vague de Covid-19, etc.) et traité dans une perspective comparative.

La Chronique internationale de l’IRES a pour mission de fournir aux lecteurs des clés de lecture pour comprendre l’actualité sociale, économique et politique à l’étranger, y compris aux niveaux de l’Union européenne et international (BIT, etc.). Elle s’efforce d’apporter des éléments d’information significatifs pour permettre une analyse fine des politiques publiques et des évolutions institutionnelles. Selon les sujets traités, les auteurs sont invités à relayer les réactions et prises de position des acteurs sociaux par rapport aux événements et réformes dont il est question. Cette volonté de regarder ailleurs pour tirer parti des expériences étrangères correspond aussi au souci de favoriser un regard décentré sur les réalités et pratiques nationales. Les articles soumis à la Chronique internationale de l’IRES doivent aborder des thèmes faisant écho à l’actualité économique et sociale. Ils peuvent développer deux types d’analyse :  

  • une analyse d’un événement récent, comprenant un décryptage de son contexte (institutionnel, économique, politique, etc.), de ses conséquences et les positions des acteurs sociaux (par exemple un mouvement social, une réforme sociale importante, un bilan de négociations collectives, la place du mouvement associatif dans un pays donné, etc.) ;
  • une analyse mobilisant la comparaison internationale (par exemple une lecture critique d’un rapport sur la pauvreté dans le monde, une analyse comparée de politiques publiques d’emploi, de protection sociale, etc.). 

La Chronique internationale de l’IRES s’adresse en priorité aux syndicalistes et aux chercheurs, et plus généralement aux lecteurs qui s’intéressent à l’actualité économique, sociale et aux relations professionnelles sur le plan international. Les articles doivent être intelligibles pour des non-spécialistes : ils proposent une mise en perspective historique du sujet et comprennent des encadrés propres à apporter des éclairages précis (voir infra), des chronologies ou des clés de lecture. 

Un article de la Chronique internationale de l’IRES n’étant ni un pamphlet, ni une tribune, une écriture analytique étayée (et non journalistique) est privilégiée. Il est de préférence rédigé au présent narratif.

Modalités de soumission d’un article

Les articles soumis à publication sont des articles originaux. Ils comptent 25 000 à 35 000 signes espaces compris. Ce nombre de signes comprend l’ensemble du texte, notes de bas de page, tableaux, encadrés, sources et annexes. En fonction des thèmes et des explications nécessaires à la compréhension des lecteurs, ils peuvent être un peu plus courts ou plus longs. Les textes soumis doivent être accompagnés d’un résumé de 500 signes espaces compris et de 4 à 5 mots clés. Il est repris en fin de numéro dans ses versions française et anglaise. La traduction en anglais est réalisée par la rédaction.

La Chronique internationale de l’IRES est une publication de langue française, des articles d’auteurs étrangers peuvent néanmoins être publiés. Les projets d’article devront alors être rédigés en langue anglaise. 

Les propositions d’article sont à envoyer à la secrétaire de rédaction, à l’adresse : julie.baudrillard[arobase]ires.fr.

Le comité de lecture ne se prononce que sur des articles finalisés (pas sur des synopsis ou des plans détaillés).

Consignes de structuration et de mise en forme

Note de présentation des auteurs

Merci de présenter l’auteur (ou les auteurs) de l’article dans une note de bas de page associée à son nom (en première page), selon le modèle suivant : fonction, lieu d’exercice (par exemple maître de conférences en droit, université de Saint-Étienne, CERCRID). 

L’auteur peut, s’il le souhaite, ajouter un contact (adresse électronique) et des remerciements.

Plan

Les articles comportent une introduction, un développement et une conclusion. Dans son développement, l’auteur peut utiliser deux niveaux de titres. Il est souhaitable de rédiger un paragraphe introductif entre deux titres de niveaux différents, afin d’éviter qu’ils se suivent. Dans l’introduction, les graphiques sont à éviter de même que les références bibliographiques en conclusion.

Encadrés

Les auteurs sont encouragés à rédiger des encadrés pour faire le point sur des questions qui nécessitent un éclairage particulier (et qui n’ont pas nécessairement leur place au sein du développement). Par exemple, dans un article sur « la crise du partenariat social et la rigueur budgétaire » en Irlande, l’auteur peut rédiger un encadré sur les principales mesures d’économies budgétaires. 

Un encadré ne doit pas excéder 2 000 caractères. Il convient de les numéroter s’il y en a plusieurs et d’y renvoyer dans le corps du texte, sous la forme (encadré 1).

Tableaux, graphiques et schémas

Ils comportent un titre et une source. À l’instar des encadrés précédemment évoqués, ils doivent être numérotés et appelés dans le texte sous la forme (tableau 1). Les tableaux et graphiques complexes sont accompagnés d’une note de lecture. Ils sont commentés dans le corps du texte.

Ils devront être communiqués sous format Excel, et non au format image ou pdf, afin qu’ils puissent être retravaillés et mis en pages selon la charte graphique de l’Ires. Par ailleurs, l’auteur devra s’assurer qu’il a l’autorisation de reproduire un schéma ou tableau qu’il n’aurait pas lui-même réalisé.

Notes de bas de page

Les notes de bas de page doivent être brèves et utilisées avec parcimonie, pour apporter des explications au texte, ou pour indiquer une référence à un article de presse. Elles ne sont pas destinées à indiquer une référence à un ouvrage (voir infra, références bibliographiques). Les notes sont brèves et informatives. 

Références bibliographiques

Les références citées dans le texte et reprises en bibliographie sont des ouvrages ou articles de référence ; les articles de journaux sont cités en note de bas de page. Ces références sont appelées dans le texte entre parenthèses sur le modèle (Dupont, 2002), et les numéros de pages éventuels sont précédés de deux points (Dupont, 2002:56-78). 

Toutes les références bibliographiques citées dans le corps du texte doivent être reportées dans la bibliographie, et inversement.

Les références citées dans le corps du texte doivent se retrouver en bibliographie sous la forme suivante :

  • Bueno N. (2019), « Diligence en matière de droits de l’homme et responsabilité de l’entreprise : le point en droit suisse », Zeitschrift für internationales und europäisches Recht (SZIER), vol. 29, n° 3, p. 345-365, https://doi.org/10.5167/UZH-182801.
  • Sassen S. (2007), « L’émergence d’une multiplication d’assemblages de territoire, d’autorité et de droits », in Wieviorka M. (dir.), Les sciences sociales en mutation, Paris, Editions Sciences Humaines, p. 205-221, http://www.saskiasassen.com/pdfs/publications/saskia-sassen-paris-auxerre.pdf.
  • Wieviorka M. (2007), Les sciences sociales en mutation, Paris, Editions Sciences Humaines.

 

Si la référence citée est disponible en libre accès sur Internet, merci d’indiquer l’url ou le DOI permettant au lecteur d’y accéder.

Dans le cas où plusieurs ouvrages d’un même auteur auraient été publiés à la même date, merci de les distinguer par les lettres a, b, c, etc. (Dupont, 2005a), par ordre d’appel dans le texte.

Précisions formelles

S’il le souhaite, l’auteur pourra utiliser l’écriture inclusive. Seront privilégiés les points médians pour un terme se prononçant à l’identique au masculin et au féminin : par exemple, les salarié·es. Dans le cas contraire, l’auteur écrira le masculin et le féminin : par exemple, les travailleurs et les travailleuses. L’auteur pourra également utiliser des formulations neutres : par exemple, le personnel soignant (au lieu de « les soignants »). Enfin, il pourra utiliser l’accord de proximité.

Les termes et expressions étrangers apparaissent en italiques, sauf s’ils sont entrés dans la langue française ou s’il s’agit de noms propres, d’institutions, programmes, partis politiques, syndicats, etc. 

Les sigles doivent être explicités à leur première apparition dans le texte. Par exemple, indiquer Organisation internationale du travail (OIT). Les sigles dont on détache les lettres à l’oral sont composés en majuscules (OIT), ceux qui se lisent et se prononcent de la même façon restent en bas de casse (Insee). Lorsque des chiffres sont mentionnés, la décimale est indiquée par une virgule, les milliers par un espace (pas de point).

Les chiffres inférieurs à dix sont indiqués en toutes lettres.

Les décennies apparaissent sous leur forme pleine (les années 1990).

Les majuscules sont accentuées.

Publication et diffusion

La Chronique internationale de l’IRES est une revue diffusée en format papier, sur abonnement. 

La version électronique des articles parus dans la Chronique internationale de l’IRES est également téléchargeable gratuitement : depuis le n° 48 de 1997 sur le site de l’Ires ; depuis le n° 155, de 2016, sur le portail www.cairn.info. En publiant dans la Chronique internationale de l’IRES, l’auteur autorise la chronique à diffuser sa contribution sur le portail électronique Cairn.

Chaque auteur reçoit deux exemplaires papier du numéro de la chronique auquel il a contribué.

Les articles des numéros variés font parfois l’objet d’une prépublication sur le site de l’IRES, une fois qu’ils ont été validés pour publication et en amont de la parution du numéro papier. 

L’auteur d’un article de la Chronique internationale de l’IRES est autorisé à le déposer sur l’archive ouverte HAL-SHS à deux conditions. D’une part, ce dépôt doit intervenir après la mise en ligne du numéro de la Chronique internationale de l’IRES à laquelle il a contribué ; d’autre part, la source d’origine doit être mentionnée.