Charte éditoriale de la revue de l’IRES

Présentation

L’IRES a été créé par les organisations syndicales représentatives françaises en 1982, avec le concours du gouvernement, pour documenter et informer l’ensemble des champs qui les concernent, analyser les évolutions qu’ils connaissent et en décrypter les enjeux. Cette ambition fut également au fondement de la création de La Revue de l’IRES, en 1989.

La Revue publie des travaux de recherche qui concernent le champ des relations collectives du travail, les conditions et les performances d’emploi, les rapports entre macroéconomie et performances d’emploi, les conditions de travail, la formation des revenus et la protection sociale, en vertu notamment de la participation des organisations professionnelles à l’élaboration et à la gestion collectives des garanties sociales. Dans ces différents champs, les travaux publiés peuvent s’intéresser tant aux politiques publiques qu’aux stratégies et positions des acteurs.

La Revue s’intéresse à ce titre à des objets qui se situent, pour la plupart, à la frontière de plusieurs champs. Elle porte une attention particulière à la façon dont ces objets sont saisis, et publie des travaux mobilisant des disciplines variées, comme c’est le cas dans le champ des relations industrielles ou des sciences administratives. Elle prête également une attention particulière aux travaux mobilisant des éclairages comparatifs internationaux, ainsi qu’aux travaux s’appuyant sur des enquêtes de terrain.

La Revue de l’IRES s’adresse de façon privilégiée aux chercheurs, organisations syndicales, praticiens et administrations, intéressés à divers titres par les problématiques et les champs qu’elle a choisi d’investir.

Processus éditorial

La Revue accueille à ce titre une grande variété de travaux, dont elle apprécie d’abord la pertinence et l’intérêt au regard du champ qu’elle se propose d’explorer.

La procédure d’évaluation des articles est ensuite ajustée au projet éditorial et garante de la qualité scientifique de la publication. Elle repose sur la mobilisation d’un comité de lecture, qui réunit les chercheurs de l’Institut, sa direction et des représentants des organisations syndicales parties prenantes au projet de l’IRES. Il peut également associer des chercheurs extérieurs, invités pour l’occasion. L’ensemble des articles susceptibles d’être publiés sont soumis au comité de lecture. L’évaluation des articles proposés à La Revue de l’IRES est alors conduite de façon collégiale et ouverte, dans le cadre d’une réunion du comité de lecture à laquelle les auteurs sont également conviés.

Chaque article est lu par l’ensemble des membres du comité de lecture. Il est présenté et discuté en séance de façon approfondie par un rapporteur issu du comité. La discussion s’ouvre ensuite sur un débat auquel participe l’ensemble des membres du comité de lecture ainsi que l’auteur, invité à réagir aux observations qui lui sont faites.

Ce processus éditorial, assuré de façon collective par les chercheurs de l’institut et auquel contribuent également des représentants des organisations syndicales parties prenantes au projet de l’IRES, vise à faire part aux auteurs de commentaires constructifs, dans la perspective d’une reprise et d’une amélioration des articles qui puissent bénéficier des apports de la discussion. L’évaluation collégiale des articles, associée à un droit de réponse des auteurs, garantissent ainsi, ensemble, l’objectivité des évaluations.

À l’issue de la réunion du comité de lecture, une synthèse écrite des observations et des suggestions formulées par le comité de lecture est transmise aux auteurs, pour la reprise de l’article en vue de sa publication. Une deuxième version, tenant compte de ces observations et suggestions, est attendue dans les quatre semaines qui suivent la réunion.

Modalités de soumission d’un article

Les auteurs qui proposent un article à La Revue de l’IRES doivent préciser si leur article a fait l’objet d’une publication préalable ou s’il est à paraître dans un ouvrage ou un autre support.

Les articles publiés sont de taille variable, en fonction de la nature des travaux et des développements nécessaires à leur présentation. Les articles font le plus souvent 60 000 à 65 000 signes espaces compris. Ce nombre de signes comprend l’ensemble du texte, notes de bas de page, tableaux, encadrés, sources et annexes. Les textes soumis doivent être accompagnés d’un résumé en français d’environ 900 signes et de 4 à 5 mots clés. Le résumé présente brièvement la question abordée et les arguments principaux défendus par l’auteur. Il est repris au début de l’article, et en fin de numéro dans ses versions française et anglaise. La traduction en anglais est réalisée par la rédaction.

La Revue de l’IRES est une publication de langue française, des articles d’auteurs étrangers peuvent néanmoins être publiés. Les projets d’article devront alors être rédigés en langue anglaise.

Les propositions d’article sont à envoyer à la secrétaire de rédaction, à l’adresse : julie.baudrillard@ires.fr

Le comité de lecture ne se prononce que sur des articles finalisés (pas sur des synopsis ou des plans détaillés).

Consignes de structuration et de mise en forme

Note de présentation des auteurs

Merci de présenter le ou les auteurs de l’article dans une note de bas de page associée à son/leurs nom(s), en première page et selon le modèle suivant : fonction, lieu d’exercice (par exemple maître de conférences en droit, université de Saint-Etienne, CERCRID). L’auteur pourra, s’il le souhaite, ajouter un contact (adresse électronique) et des remerciements.

Plan

Les articles comportent une introduction, un développement et une conclusion.

Dans son développement, l’auteur peut utiliser trois niveaux de titres. Ils sont numérotés comme suit : le premier niveau est numéroté I, II etc. ; le deuxième I.1., I.2. etc. ; le troisième n’est pas numéroté. Il est souhaitable de rédiger un paragraphe introductif entre deux titres de niveaux différents, afin d’éviter qu’ils se suivent. Dans l’introduction, les graphiques sont à éviter de même que les références bibliographiques en conclusion.

Encadrés

Les auteurs sont encouragés à rédiger des encadrés pour faire le point sur des questions qui nécessitent un éclairage particulier (et qui n’ont pas nécessairement leur place au sein du développement). Un encadré ne doit pas excéder 2 000 caractères. Il convient de les numéroter s’il y en a plusieurs et d’y renvoyer dans le corps du texte, sous la forme (encadré 1).

Tableaux, graphiques et schémas

Ils comportent un titre et une source. À l’instar des encadrés précédemment évoqués, ils doivent être numérotés et appelés dans le texte sous la forme (tableau 1). Les tableaux et graphiques complexes sont accompagnés d’une note de lecture. Ils sont commentés dans le corps du texte. Ils devront être communiqués sous format Excel et non au format image ou pdf, afin qu’ils puissent être retravaillés et mis en pages selon la charte graphique de l’Ires. Par ailleurs, l’auteur devra s’assurer qu’il a l’autorisation de reproduire un schéma, graphique ou tableau qu’il n’aurait pas lui-même réalisé.

Références bibliographiques

Les références sont appelées dans le texte entre parenthèses sur le modèle (Dupont, 2002), et les numéros de pages éventuels sont précédés de deux points (Dupont, 2002:56-78). Toutes les références bibliographiques citées dans le corps du texte doivent être reportées dans la bibliographie, et inversement. Les références citées dans le corps du texte doivent se retrouver en bibliographie sous la forme suivante :

  • Bueno N. (2019), « Diligence en matière de droits de l’homme et responsabilité de l’entreprise : le point en droit suisse », Zeitschrift für internationales und europäisches Recht (SZIER), vol. 29, n° 3, p. 345-365, https://doi.org/10.5167/UZH-182801
  • Sassen S. (2007), « L’émergence d’une multiplication d’assemblages de territoire, d’autorité et de droits », in Wieviorka M. (dir.), Les sciences sociales en mutation, Paris, Éditions Sciences humaines, p. 205-221, http://www.saskiasassen.com/pdfs/publications/saskia-sassen-paris-auxerre.pdf
  • Wieviorka M. (2007), Les sciences sociales en mutation, Paris, Éditions Sciences Humaines.

Si la référence citée est disponible en libre accès sur Internet, merci d’indiquer l’url ou le DOI permettant au lecteur d’y accéder.

Dans le cas où plusieurs ouvrages d’un même auteur auraient été publiés à la même date, merci de les distinguer par les lettres a, b, c, etc. (Dupont, 2005a), par ordre d’appel dans le texte.

Précisions formelles

S’il le souhaite, l’auteur pourra utiliser l’écriture inclusive. Seront privilégiés les points médians pour un terme se prononçant à l’identique au masculin et au féminin : par exemple, les salarié·es. Dans le cas contraire, l’auteur écrira le masculin et le féminin : par exemple, les travailleurs et les travailleuses. L’auteur pourra également utiliser des formulations neutres : par exemple, le personnel soignant (au lieu de « les soignants »). Enfin, il pourra utiliser l’accord de proximité.

Les termes et expressions étrangers apparaissent en italiques, sauf ceux entrés dans la langue française ou s’il s’agit de noms propres, d’institutions, programmes, partis politiques, syndicats, etc.

Les sigles doivent être explicités à leur première apparition dans le texte. Par exemple, indiquer Organisation internationale du travail (OIT). Les sigles dont on détache les lettres à l’oral sont composés en majuscules (OIT), ceux qui se lisent et se prononcent de la même façon restent en bas de casse (Insee).

Lorsque des chiffres sont mentionnés, la décimale est indiquée par une virgule, les milliers par un espace (pas de point).

Les chiffres inférieurs à dix sont indiqués en toutes lettres.

Les décennies apparaissent sous leur forme pleine (par exemple : les années 1990).

Les majuscules sont accentuées.

Publication et diffusion

La Revue de l’IRES est une revue diffusée en format papier, sur abonnement.

La version électronique des articles parus dans La Revue de l’IRES est également téléchargeable gratuitement sur le site www.ires.fr depuis le n° 27, de 1998, ainsi que sur le portail www.cairn.info depuis le n° 47 de 2005.

En publiant dans La Revue de l’IRES, l’auteur autorise la revue à diffuser sa contribution sur le portail électronique cairn.info.

Chaque auteur reçoit deux exemplaires papier du numéro de la revue auquel il a contribué.

Les articles des numéros variés font parfois l’objet d’une prépublication sur le site de l’IRES, une fois qu’ils ont été validés pour publication et en amont de la parution du numéro papier.

L’auteur d’un article de La Revue de l’IRES est autorisé à le déposer sur l’archive ouverte HAL-SHS à deux conditions. D’une part, ce dépôt doit intervenir après la mise en ligne du numéro de La Revue de l’IRES à laquelle il a contribué ; d’autre part, la source d’origine doit être mentionnée.