La recherche présentée dans ce rapport a une double origine. Elle participe tout d’abord d’un programme de travail dénommé « Transformation du travail et émancipation » mis en oeuvre par la CGT depuis 2008. Elle s’inspire aussi d’une recherche-action menée chez Renault de 2008 à 2010.
Ces travaux ont souligné la nécessité de mieux cerner un pouvoir d’agir des salariés, dans leurs engagements personnels mais aussi, voire surtout dans les coordinations collectives que suppose le travail.
La production d’un éclairage sur ces coordinations collectives et la communauté qu’elles dessinent est donc au coeur des réflexions ayant abouti au lancement, en juin 2016, de la présente recherche. Il s’agissait en particulier de développer la connaissance du travail, grâce à un relais et une participation des syndicalistes présents sur le terrain et en relation avec les chercheurs. Le but recherché était d’arriver à une nouvelle manière d’appréhender les réalités du travail tant par les chercheurs que par les syndicalistes, voire les salariés, en imaginant de nouveaux objectifs et modes d’action.