Par sa radicalité, la privatisation des chemins de fer britanniques en 1993 n’a d’équivalent dans aucun autre pays. Il en est résulté un bouleversement du système relations professionnelles qui a créé un défi vital pour les syndicats. La vigueur et la permanence des luttes sociales se sont combinées avec de multiples sources d’inefficacité pour engendrer depuis 2018 une crise du système qui n’a, à ce jour, pas trouvé de solution. Au moment où la France s’engage de manière plus prudente dans cette voie, il est utile d’examiner le bilan de l’expérience.
Mots clés : Royaume-Uni, privatisations, syndicats, chemins de fer.