Le gouvernement de droite actuel a fait adopter une loi en 2021 afin d’« européaniser » le mouvement syndical et de « protéger l’intérêt public ». Elle change radicalement les règles de reconnaissance légale des syndicats, de tenue des assemblées générales, les procédures de déclenchement des grèves et leurs conditions d’exercice pour les salariés des entreprises publiques ou d’utilité publique. Les syndicats la considèrent comme une nouvelle étape d’un processus continu d’affaiblissement des droits syndicaux et y voient une volonté de les réduire à l’impuissance.