Cet article vise à rendre compte des formes de représentation collective et des niveaux de dialogue social dans l’entreprise « éclatée » où s’exercent des rapports de dépendance via des relations de sous-traitance, de filialisation ou encore dans le cas d’entreprises multi-sites. Il s’appuie sur l’enquête REPONSE 2017 et ses post-enquêtes pour montrer le décalage entre la prédominance des entreprises « éclatées » et le manque d’instances de représentation centralisées. Six monographies font alors apparaître le contraste entre des directions capables de construire leur coordination et des salariés dont la représentation collective se retrouve mise en défaut.
N°107-108
Numéro spécial