La privatisation de Royal Mail intervenue en octobre 2013 marque un tournant au Royaume-Uni. Soucieux d'assurer le succès de l'opération, le gouvernement libéral-conservateur a vendu l'entreprise très en-dessous de sa valeur, suscitant une vague de protestations. Les syndicats, opposés à la mise sur le marché de l'opérateur public, ont obtenu des hausses de salaires et une participation accrue aux décisions de l'entreprise. Il reste à voir si ces promesses seront suivies d'effets dans le contexte de concurrence accrue qui marque désormais le marché postal britannique.