Après la crise du modèle néolibéral des années 2001-2002, le gouvernement argentin a cherché à rétablir les droits du travail perdus dans la décennie 1990. Sur cette voie, les progrès sont variables mais la permanence des cadres légaux qui facilitent la précarisation de la main-d'œuvre empêchent d'aller de l'avant, particulièrement dans le champ de l'emploi public. Par ailleurs, ce développement se retrouve inscrit dans un processus structurel de glissement des formes traditionnelles des relations de travail vers les marges.