Cette chronique décrit la lutte des travailleurs de l’usine GKN de Florence contre sa fermeture et sa délocalisation. Après avoir rendu compte des principales étapes du conflit, l’article se penche sur trois aspects fondamentaux : l’organisation syndicale interne à l’usine et sa capacité à renforcer les ressources militantes autonomes des travailleurs, l’habileté de ces derniers à mobiliser le tissu social environnant et à nouer des alliances avec d’autres mouvements sociaux et, enfin, la contribution apportée par le monde de l’université et de la recherche dans l’élaboration d’un plan de reconversion du site.